• Jeune prince spartiate d’une grande beauté, Hyacinthe était très courtisé. Les soupirants étaient nombreux : le poète Thamyris, Zéphyr le vent d’ouest et Apollon lui-même, le dieu éternellement jeune qui préside aux arts, à la divination et à la médecine. Autour de l’éphèbe, les rivalités amoureuses se déchaînaient. Thamyris se retrouva rapidement écarté : il s’était vanté d’être plus doué en chant que les Muses elles-mêmes, et Apollon s’était empressé de leur rapporter le propos. Elles punirent le poète de son outrecuidance en le privant de la vue, de la voix et de la connaissance de l’art musical. Zéphyr, furieusement jaloux que Hyacinthe donnât la préférence à apollon, jura de se venger. Un jour qu’Apollon et Hyacinthe s’exerçaient à des activités gymniques, le perfide Zéphyr dévia, en se servant de son souffle, le disque lancé par le dieu. Le palet vint frapper Hyacinthe à la tête ; la blessure était mortelle, les soins prodigués par Apollon furent impuissants à le sauver. Par la volonté du dieu, du sang de l’infortuné prince naquit une fleur qui porte son nom, la jacinthe.

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  • Fils de la nymphe Liriope et du fleuve Céphise, Narcisse était un adolescent d’une grande beauté. Nombreux étaient celles et ceux qui s’éprenaient de lui, mais à tous il opposait une dédaigneuse indifférence. La nymphe Echo, privée par la déesse Héra de l’usage spontané de la parole (elle ne pouvait que répéter en écho les mots qu’elle entendait), aimait Narcisse sans oser l’approcher. Le rencontrant un jour chassant en forêt, elle voulut se jeter dans ses bras, mais il la repoussa avec rudesse.

    Inconsolable, la nymphe se consuma de chagrin jusqu’à perdre toute réalité corporelle et ne fut plus qu’un écho. Ameinias, autre soupirant de Narcisse, lui aussi éconduit, se donna la mort de désespoir. La déesse Artémis punit l’insensible Narcisse en le vouant à son tour aux tourments d’un amour impossible. Alors qu’il s’apprêtait à se désaltérer à une source limpide, Il vit dans l’eau le reflet de son visage et s’éprit de lui-même. Envoûté par cet amour qui n’était qu’illusion, il ne put s’arracher à la contemplation de son visage et mourut de langueur sur place. De lui ne subsista qu’une fleur dans l’herbe, le narcisse.

    Objet des railleries d’Apollon, Eros, dieu de l’amour, lui décocha une flèche vengeresse qui rendit le dieu éperdument amoureux de la belle Daphné, nymphe chasseresse, fille du fleuve Pénée. Comme elle l’avait fait avec tous les précédents, Daphné repoussa le soupirant, pourtant d’essence divine. En effet, à l’instar d’Artémis, déesse qu’elle révérait, elle avait décidé de toujours rester vierge.

    Loin de décourager le jeune dieu, ce refus ne fit qu’embrasser son désir. Pour échapper aux ardeurs d’Apollon, la vierge entama une fuite éperdue à travers halliers et taillis. IL se lança à sa poursuite, la course fut longue, mais comment l’emporter sur un dieu ? Elle était à bout de force, il gagnait du terrain, il allait la rattraper…Alors, ultime recours, la vierge implora son père, le fleuve Pénée, le suppliant de la sauver des convoitises du dieu. Elle fut exaucée : son père la métamorphosa en laurier, et, lorsque le dieu la saisit enfin, ce fut un arbre qu’il étreignit ! Il n’avait pu conquérir Daphné mais, en hommage à la nymphe aimée, il adopta le laurier et cet arbre fut dès lors consacré à Apollon.

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